Le culte de Dieu face à l’hérésie du culte de l’homme

« Car c’est l’Église qui est enjeu, quoi qu’en disent les adversaires. Il ne s’agit pas de “crispations sur le passé“ – comme écrit l’évêque de Dijon – ni “d’attachement à des habitudes surannées“, ni même de “réactions de souffrances“. (Expressions bien commodes pour détourner l’attention du vrai problème). Il s’agit de la religion à conserver et de l’Église à sauver – et nous y arriverons car Elle est éternelle ! – Sauver contre quoi ? Contre une autre religion : le culte de l’homme, qui ronge de l’intérieur comme un cancer la Sainte Église Catholique fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ. » [1]

Abbé Louis Coache.

L’adoration de la race humaine constitue sans aucun doute l’un des principaux fondements du modernisme. Jean Paul II déclarait par exemple que les paroles de Saint Pierre adressées à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16 ; 16) contenaient en elles-mêmes « la vérité ultime et définitive sur l’homme : le Fils du Dieu vivant. » [2] Du reste, en s’appuyant sur les définitions du conciliabule de Vatican II qui disent que « Par son incarnation, le Fils de Dieu » se serait « uni à tout homme », [3] Jean Paul II prétendait que « L’Incarnation de Dieu-Fils signifie que la nature humaine est élevée à l’unité avec Dieu, mais aussi, en elle, en un sens, tout ce qui estchair” : toute l’humanité, tout le monde visible et matériel », de tel sorte que « Le premier-né de toute créature, en s’incarnant dans l’humanité individuelle du Christ, s’unit en quelque sorte avec toute la réalité de l’homme, qui est aussi chair, et, en elle, avec toute chair, avec toute la création. » [4] Ainsi, d’après Jean Paul II, il conviendrait de dire que « Chaque bébé qui vient au monde est une “épiphanie” de Dieu. » [5]

Or, nous savons que cela est impossible, car selon la pensée Thomiste : « En raison de la pureté de son être, Dieu est séparé des choses limitées. D’où il suit premièrement que le monde ne peut procéder de Dieu sinon par création ; ensuite que l’énergie créatrice par laquelle est d’abord formé en lui-même l’être en tant qu’être, ne peut être communiquée même pas par miracle à quelque nature finie ; et enfin qu’aucun agent créé ne peut agir sur quelque être que ce soit si ce n’est par une motion reçue de la Cause première. » [6] C’est pourquoi Saint Augustin affirmait au sujet du Fils de Dieu : « Il s’est fait homme, mais sans cesser d’être Dieu. Il a revêtu l’humanité, mais Il n’a pas dépouillé la divinité. Il s’est fait homme en prenant la forme humaine, sans perdre la forme divine. Il a pris le vêtement de la chair, mais intérieurement, Il est toujours resté Dieu. Comme Dieu et comme Créateur, par qui tout a été fait, et sans lequel rien n’a été fait, Il s’est construit à lui-même le temple dans lequel Il devait naître. » [7]

Conséquemment, prétendre que Dieu le Fils se serait uni avec “tout le monde visible“ ou “avec toute la création“, reviendrait tout simplement à tomber en plein panthéisme, car comme l’a écrit le pape Pie XI : « Quiconque identifie, dans une confusion panthéistique, Dieu et l’univers, abaissant Dieu aux dimensions du monde, et élevant le monde à celles de Dieu, n’est pas de ceux qui croient en Dieu. » [8] C’est d’ailleurs pour cette raison que la théorie selon laquelle « Dieu est avec le monde une seule et même chose » a été formellement condamnée par le pape Pie IX, [9] sachant que, comme nous l’a très sagement rappelé le pape Adéodat II : « le Fils seul a pris la forme d’esclave (Philippiens 2 ; 7) dans la singularité d’une personne. » [10] Cette citation confirme l’enseignement du pape Saint Léon Le Grand qui définissait l’incarnation du Fils de Dieu en ces termes : « Il a assumé la forme du serviteur sans la souillure du péché, enrichissant l’humain sans diminuer le divin. » [11]

Par conséquent, attribuer à tous les hommes des caractéristiques qui sont propres à la personne du Christ constitue réellement une doctrine dangereuse, une croyance qui s’oppose intégralement à la foi catholique…

Pape Anastase Ier : « Si quelqu’un croit que l’âme humaine est une portion de Dieu ou de la substance de Dieu, qu’il soit anathème. » [12]

Pape Saint Léon Le Grand : « La foi catholique condamne cette impiété tirée de certains philosophes et des manichéens, car elle sait que rien ne peut être aussi grand et aussi sublime que la nature de Dieu lui-même. Il n’y a que le Fils et le Saint-Esprit qui soient de la même nature que Dieu. Excepté cette Trinité, consubstantielle, coéternelle et immuable, toutes les créatures dans le principe ont été tirés du néant. Tout ce qui brille parmi les créatures n’est pas Dieu ; tout ce qui est grand est admirable parmi elles n’est point la Divinité même qui fit toutes ces grandes et admirables choses. Aucun homme n’est la Vérité ni la Sagesse, ni la Justice elle-même ; mais beaucoup participent à la Vérité, à la Sagesse, à la Justice : Dieu seul ne participe à rien ; le Bien n’est pas une de ses qualités, mais son essence même. Immuable, Il ne reçoit aucune diminution, aucune augmentation ; Il reste éternellement le même. Immuable, Il a créé toute chose, et rien ne se fait qu’Il n’ait ordonné. Ils sont donc trop superbes et trop aveugles ceux qui disent que l’âme de l’homme est d’essence Divine ; ils ne comprennent pas qu’ils attaquent l’immuabilité du Créateur, et abaissent sa Divinité à toutes les infirmités de la nature de nos âmes. » [13]

Jean XXII, Constitution In agro dominico (27 Mars 1329) Erreurs d’Eckhart concernant le rapport de Dieu au monde et à l’homme. Article n°11, 12, 13, 20, 21 et 22 : « 11. Tout ce que Dieu le Père a donné à son Fils unique dans la nature humaine, il me l’a donné tout entier. 12. Tout ce que la Sainte Écriture dit du Christ se vérifie intégralement de tout homme bon et divin. 13. Tout ce qui est propre à la nature divine est aussi en totalité propre à l’homme juste et divin ; c’est pourquoi cet homme opère tout ce que Dieu opère et il a, en commun avec Dieu, créé le ciel et la terre et il est générateur du verbe éternel et Dieu ne saurait rien faire sans un tel homme. 20. L’homme bon est le Fils unique de Dieu. 21. L’homme noble est ce Fils unique de Dieu, que le Père a engendré de toute éternité. 22. Le Père m’engendre comme son fils et le même fils […] c’est pourquoi il m’engendre comme son fils, sans aucune distinction. [Censure] : […] pour que des articles de ce genre ou leur contenu ne puisse continuer de corrompre les cœurs des gens simples qui les ont entendus, Nous condamnons et réprouvons expressément comme hérétique les quinze premiers articles […] et comme malsonnants, téméraires et suspects d’hérésie les onze autres articles précités »

Paul VI, quant à lui, professait ouvertement sa foi en l’humanité impie en déclarant : « L’Église du Concile [Vatican II], il est vrai, ne s’est pas contentée de réfléchir sur sa propre nature et sur les rapports qui l’unissent à Dieu : elle s’est aussi beaucoup occupée de l’homme, de l’homme tel qu’en réalité il se présente à notre époque : l’homme vivant, l’homme tout entier occupé de soi, l’homme qui se fait non seulement le centre de tout ce qui l’intéresse, mais qui ose se prétendre le principe et la raison dernière de toute réalité. […] L’humanisme laïque et profane est enfin apparu dans sa terrible stature, et, dans un certain sens, a défié le Concile. La religion du Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion (car c’en est une) de l’homme qui se fait Dieu. Qu’est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais cela n’a pas eu lieu. La vieille histoire du bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes pour les hommes l’a envahi tout entier. La découverte et l’étude des besoins humains […] a absorbé l’attention de notre Synode. Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme. […] Il est encore un autre point que Nous devrions relever : toute cette richesse doctrinale ne vise qu’à une chose : servir l’homme. » [14]

De plus, Paul VI enseignait également que non seulement « l’éminente dignité de la personne humaine est supérieure à toutes choses », [15] mais aussi que « tout sur terre doit être ordonné à l’homme comme à son centre à et son sommet », [16] car « L’homme, cette créature de Dieu […] se révèle être divin, non pas en lui-même, mais dans son commencement et dans son destin. » [17] Cette déclaration n’est pas sans rappeler le discours du pseudo-pape François dans lequel celui-ci soutenait que « Dieu ne peut être Dieu sans l’homme. » [18]

Le problème, c’est que cette nouvelle doctrine visant à ériger l’homme au rang de Divinité est absolument incompatible avec la Révélation, laquelle nous apprend au contraire que « la multitude des hommes […] estima Dieu celui qui un peu auparavant avait été honoré comme un homme. Et telle fut la déception de la vie humaine » (Sagesse 14 ; 20-21). Comme l’atteste la Sainte Écriture, Saint Paul a clairement dénoncé cette idolâtrie de la race humaine en avertissant les chrétiens que la doctrine de l’Antéchrist avait principalement pour objectif d’élever l’homme « au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu » en « se faisant passer lui-même pour Dieu » (2 Thessaloniciens 2 ; 4). D’ailleurs, lors du IIème concile de Constantinople, le pape Vigile reprocha aux Nestoriens d’avoir voulu introduire « autant au ciel que sur la terre, l’offense de l’adoration de l’homme », [19] en ajoutant que : « Si quelqu’un dit ou tient que la puissance de Dieu est limitée » et « que les créatures sont co-éternelles à Dieu : qu’il soit anathème. » [20] Dans une lettre destinée au compte Enrico Pietrio, le cardinal Eugenio Pacelli (qui deviendra plus tard le pape Pie XII) a même écrit qu’un « jour viendra où le monde civilisé reniera son Dieu », et sera tenté « de croire que l’homme est devenu Dieu », et que « son Fils n’est qu’un symbole », au point que même « dans nos églises, les chrétiens chercheront en vain l’endroit où Dieu les attend », et « comme Marie-Madeleine, pleurant devant le tombeau vide, ils demanderont : où l’ont-ils emporté ? » [21] Cette prophétie est d’autant plus réaliste que celle-ci est corroborée par les déclarations d’un autre pape non moins illustre…

Pape Saint Pie X : « Si grande est l’audace, et si grande est la rage avec laquelle on se rue partout à l’attaque de la religion, on bat en brèche les dogmes de la foi, on tend dans un effort obstiné à anéantir tout rapport de l’homme avec la Divinité ! En revanche, et c’est là, au dire du même Apôtre, le caractère propre de l’Antéchrist, l’homme, avec une témérité sans nom, a usurpé la place du créateur en s’élevant au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu. C’est à tel point que, impuissant à éteindre complètement en soi la notion de Dieu, il secoue cependant le joug de sa Majesté, et se dédie à lui-même le monde visible en guise de temple, ou il prétend recevoir l’adoration de ses semblables. Il siège dans le temple de Dieu, où il se montre comme s’il était Dieu lui-même. […] Il faut, par tous les moyens et aux prix de tous les efforts, déraciner entièrement cette monstrueuse et détestable iniquité propre aux temps où nous vivons et par laquelle l’homme se substitue à Dieu » [22]

De plus, cette idée absurde selon laquelle « l’homme se fait Dieu » (pour reprendre l’expression employée par Paul VI) est totalement hétérodoxe, car si Dieu s’est incarné, ce n’est pas dans le but que l’homme finisse par se prendre pour Dieu. En réalité, « l’homme devient semblable à Dieu » – disait le pape Saint Léon Le Grand – « si toutes ses pensées et tous ses actes ressemblent à la pensée et aux actions divines », parce que « Les commandements de Dieu sont un miroir où l’on voit, jusqu’à quel point on est ou non semblable à Dieu. » [23] De ce fait, « Il ne convient donc pas de dire que Dieu est semblable à la créature [24] » – écrivait Saint Thomas d’Aquin – car si «nous ne disons pas d’un homme qu’il ressemble à son portrait », alors « À plus forte raison n’est-il pas juste de dire que Dieu est assimilé à la créature. » [25] Ainsi, comme en témoignage les paroles de Saint Justin de Rome : « notre doctrine nous apprend que l’immortalité est réservée à ceux qui tâchent de ressembler à Dieu par la sainteté de leur vie et la pratique de la vertu. » [26]

C’est donc dans ce sens qu’il faut comprendre ce passage de l’Écriture disant que « Dieu a créé l’homme […] à l’image de sa ressemblance » (Sagesse 2 ; 23), car « ceux qui aiment Dieu » – dit l’Apôtre Paul – sont « prédestinés à être conformes à l’image de son Fils » (Romain 8 ; 28-29), parce que « celui qui s’unit au Seigneur devient un seul esprit avec lui» (1 Corinthiens 6 ; 17). Dans ces conditions, les chrétiens ont donc vocation à devenir « les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien aimés » (Ephésiens 5 ; 1). Ces paroles de l’apôtre Paul rejoignent l’enseignement du Christ qui disait à ses disciples : « Soyez parfaits […] comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5 ; 48). Saint Pierre affirmait de même que nous deviendrons « participants de la nature divine en fuyant la corruption de la concupiscence qui est dans le monde » (2 Pierre 1 ; 4), dans la mesure où, comme nous l’apprend l’Apôtre Saint Jean : « Quiconque est né de Dieu ne commet point le péché, parce que la semence divine demeure en lui. » (1 Jean 3 ; 9). D’où la célèbre formule de Saint Irénée de Lyon : « Le Verbe s’est fait homme, […] pour que l’homme, en se mélangeant au Verbe, et en recevant ainsi la filiation adoptive, devienne fils de Dieu. » [27] Dès lors, contrairement à ce que soutenait Paul VI, non seulement la dignité de l’homme n’est pas supérieure à toute chose, mais de plus, l’homme n’est pasdivin dans son commencement et dans son destin.“

En effet, comme le professait Saint Paul : « Il n’y a nul Dieu que l’unique, car quoiqu’il y ait ce qu’on appelle des dieux, [28] soit dans le ciel, soit sur la terre (or, il y a ainsi beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs) ; pour nous, cependant, il n’est qu’un seul Dieu, le Père, de qui toutes choses viennent […] et qu’un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui toutes choses sont » (1 Corinthiens 8 ; 4-6). La raison étant que, d’après les paroles mêmes de l’Éternel : « Le Seigneur votre Dieu est lui-même le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs » (Deutéronome 11 ; 17). C’est pourquoi le Dieu d’Israël s’adressait à ses serviteurs en leur disant : « Tu ne parleras point mal des dieux, et tu ne maudiras point le prince de ton peuple [29] » (Exode 22 ; 28), ou encore : « Vous êtes des dieux, et fils du Très-Haut, mais vous mourrez comme des hommes, et comme des princes vous tomberez » (Psaumes 81 ; 6-7).

C’est ce qui faisait dire à Saint Augustin : « Le Verbe est descendu dans la chair et s’est fait homme, afin qu’à son exemple nous devenions des dieux. » [30] Saint Athanase exprimait aussi la même idée en ces termes : « Le Verbe s’est lui-même fait homme pour que nous soyons faits dieux. » [31] Or, si « l’Écriture appelle “dieux“ ceux à qui la parole de Dieu a été adressée » (Jean 10 ; 35) – comme le rappelle Notre Seigneur – ce n’est pas « parce qu’ils seraient doués d’une nature divine » – ajoutait Saint Alphonse de Liguori – « mais à cause de l’autorité dont ils sont investis en leur qualité de juges, et qui leur donne droit de vie et de mort sur leurs semblables, » de plus, « d’autres, tels que les prophètes, sont appelés “dieux“, à cause de la connaissance des choses futures qui leur ont été révélées de Dieu », et « les Saints ont également reçu cette qualification en considération du Saint-Esprit qui habite en eux et les rend participants de la nature divine, d’après l’expression même de l’Apôtre Saint Pierre (2 Pierre 1 ; 4). » [32] Cependant, si l’Église admet effectivement que « L’Écriture sainte donne parfois le nom de “dieux“ à des êtres créés », Elle précise toutefois que « lorsqu’elle appelle “dieux“ les Prophètes et les Juges, ce n’est pas dans le sens absurde et impie des païens qui se sont forgés plusieurs divinités », mais « simplement pour exprimer une fonction sublime à laquelle Dieu les avait élevés », [33] parce que « La superstition consiste à rendre un culte divin ou de latrie à un être qui n’est pas Dieu. »[34]

Saint Augustin : « Tu n’étais qu’un homme et, pour ta perte, tu as voulu être Dieu ; lui [le Christ] était Dieu, et, pour retrouver ce qui était perdu, il a voulu se faire homme. » [35]

Saint Robert Bellarmin : « La parole de Dieu, en effet, enseigne que Dieu seul doit être invoqué et adoré, de l’invocation et de l’adoration qui ne sont dues qu’à Dieu seul. Car le vrai Dieu, qui est un Dieu jaloux, ne souffre pas qu’une créature quelconque soit considérée comme Dieu. Et pourtant, la même parole de Dieu enseigne d’honorer les créatures excellentes, et même de les invoquer non comme Dieu, mais comme chers à Dieu et amis de Dieu. » [36]


[1] Conférence à la mutualité, à Paris, le 20 Octobre 1976.

[2] Homélie du 22 Octobre 1978, § 1.

[3] 9ème session de Vatican II (7 Décembre 1965), Constitution pastorale Gaudium et Spes, Chapitre I, § 22.

[4] Encyclique Dominum et Vivificantem (18 Mai 1986), § 50.

[5] Angélus du 11 Janvier 1998.

[6] Décret de la Sacrée congrégation des études sur les thèses approuvées de philosophie Thomiste (27 Juillet 1914). N° 24.

[7] Sermon XI.

[8] Encyclique Mit Brennender Sorge (14 Mars 1937).

[9] Syllabus des erreurs modernes (8 Décembre 1864), § I, proposition 1.

[10] 11ème concile de Tolède (7 Novembre 675), profession de foi.

[11] Lettre Lectis dilectionis tuae à l’évêque Flavien (13 Juin 449).

[12] Profession de foi contre les erreurs des Priscilianistes (400), Canon 11.

[13] Lettre Quam Laudabiliter à l’évêque Turribius d’Astorga (21 Juillet 447).

[14] Dernière session publique de Vatican II (7 décembre 1965).

[15] Constitution pastorale Gaudium et Spes (7 Décembre 1965), chapitre 2, § 26.

[16] Constitution pastorale Gaudium et Spes (7 Décembre 1965), chapitre 1, § 12.

[17] Angélus du 13 Juillet 1969.

[18] Audience générale du Mercredi 7 Juin 2017.

[19] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, Tome 1, p. 247

[20] Concile de Constantinople I (543), Anathématismes contre Origène, Canon 8.  

[21] Pie XII dans l’histoire, de Mgr Roche, éd. Robert Laffont (1972), p. 52-53

[22] Encyclique E supremi apostolatus (4 Octobre 1903).

[23] Catéchisme catholique populaire rédigé d’après les règles de la pédagogie pour l’époque contemporaine par François Spirago. Éd. P. Lethielleux (1903), p. 3

[24] En effet, c’est la créature qui doit imiter le Créateur, et non pas l’inverse.

[25] Somme contre les gentils, Livre I, Chapitre 29, p. 44

[26] 1ère apologie adressée à Antonin-le-pieux en faveur des chrétiens, § 21.

[27] Contre les hérésies, Livre III, Partie II, § 2.

[28] Ce que Saint Paul appelle ici les “dieux“ qui existent “dans le ciel“ et “sur la terre“ ne sont pas des idoles, mais de simples serviteurs de Dieu. Dans les Écritures, ce titre est parfois attribué aux Anges ou aux Saints. D’ailleurs, selon l’enseignement traditionnel de l’Église : « Le culte catholique des Anges et des Saints n’est pas une superstition, parce que ce n’est pas un culte divin ou d’adoration qui n’est dû qu’à Dieu seul : nous ne les adorons pas comme Dieu, mais nous les vénérons comme les amis de Dieu et pour les dons qu’ils ont reçus de Lui ; ainsi nous honorons par-là Dieu lui-même, qui opère des merveilles dans les Anges et les Saints. » (Cf. Catéchisme de la doctrine chrétienne publié par ordre de S.S le pape Saint Pie X, 1912, Partie II, Chapitre I, p. 45).   

[29] L’expression de “prince du peuple“ renvoie ici à la fonction de “grand prêtre“ qui était encore en vigueur sous l’ancienne loi, comme le confirme ce passage de l’Écriture : « Mais le prince des prêtres, Ananie, ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper au visage. Alors Paul lui dit : “Dieu te frappera, muraille blanchie. Tu sièges pour me juger selon la loi, et, contre la loi, tu ordonnes de me frapper.“ Ceux qui étaient présents dirent : “Tu maudis le grand prêtre de Dieu ?“ Et Paul répondit : “J’ignorais, mes frères, que ce fût le prince des prêtres, car il est écrit : Tu ne maudiras point le prince de ton peuple.“ » (Actes 23 ; 2-6).

[30] Sermon XV.

[31] Traité sur l’incarnation du Verbe et sur sa manifestation corporelle en notre faveur. 

[32] Œuvres complètes de S. Alphonse de Liguori, Tome II, éd. H. Casterman (1867), Vérité de la Foi, Partie II, Chapitre IV, p. 501.

[33] Catéchisme du concile de Trente, Partie I, Chapitre II, § II.

[34] Catéchisme de la doctrine chrétienne publié par ordre de S.S le pape Saint Pie X (1912), Partie II, Chapitre I, p. 45

[35] Sermon CLXXXVIII.

[36] Les controverses de la foi chrétienne contre les hérétiques de ce temps, Tome I, 3ème controverse, Livre III, Chapitre XXIII.