Dans ce texte, l’abbé Rohrbacher rappelle une de loi naturelle de l’histoire qui veut que les rois et les peuples qui servent Dieu prospèrent tandis que ceux qui lui sont infidèles connaissent la décadence. Il montre notamment comment, depuis Philippe le Bel, les rois de France ont progressivement refusé de se soumettre à l’autorité de l’Eglise et négligé de mener un politique pleinement catholique, ce qui entraîna la ruine et le chaos interne dans le Royaume de France. Il brosse notamment le portrait d’un Henri IV, qui bien qu’officiellement catholique, n’appliquait les principes catholiques ni dans sa vie privée ni en politique, avec les conséquences néfastes que l’on sait pour la France.
“Nous avons vu les Francs et les Français, dévoués à l’Église et à la défense de la chrétienté contre les Mahométans, recevoir en récompense l’empire d’Occident, en la personne de Charlemagne ; le royaume de Jérusalem, en la personne de Godefroi de Bouillon ; le royaume de Chypre, en la personne de Guy de Lusignan; le royaume d’Arménie, dans un membre de la même famille ; l’empire de Constantinople, dans Baudouin de Flandre. Nous avons vu aussi les Français, devenus infidèles à cette vocation dans la personne de Philippe le Bel, au lieu de se mettre au service de l’Église de Dieu, comme Charlemagne, vouloir la réduire à leur service, comme les empereurs byzantins ou tudesques ; au lieu de se soumettre politiquement à la loi divine, faire de leur politique séculière la loi suprême ; au lieu d’avoir principalement en vue, comme leur saint roi Louis, la gloire de Dieu et le salut de la chrétienté, ne regarder en tout, non plus que le Juif, l’Arabe ou le Sauvage, que leur intérêt du moment.
Nous avons vu que cette politique si moderne est plus vieille qu’elle ne pense. Nous avons entendu les impies se disant au temps de Salomon : « Que notre force soit la loi de justice ; car ce qui est faible est inutile. Ainsi donc, circonvenons le juste, parce qu’il nous est inutile, contraire à nos œuvres, qu’il nous reproche les péchés contre la loi et signale contre nous les péchés de notre conduite. » (La Sagesse 2 ; 11-12). Nous avons vu, en conséquence de cette loi, les hommes politiques et le gouvernement du peuple juif condamner à mort le juste par excellence. Nous avons vu, en vertu de cette loi, les Césars de Rome païenne, à la fois empereurs, souverains pontifes et dieux, condamner le christianisme à mort pendant trois siècles. Nous avons vu, en vertu de cette loi, les césars de Byzance vexer, persécuter, et enfin déchirer l’Église de Dieu. Nous avons vu, en vertu de cette loi, les césars de Germanie se proclamer la loi vivante et suprême, les seuls propriétaires et arbitres du monde, et persécuter les Pontifes romains qui ne voulaient point sanctionner cette politique athée. Et nous avons vu cette politique du siècle finalement aboutir à la ruine de Jérusalem, de son temple et de son peuple, à la ruine et au démembrement de l’empire romain, à la ruine de l’empire grec, à la ruine des dynasties persécutantes d’Allemagne.
Philippe le Bel adopta cette politique comme une prérogative de la couronne de France ; elle porta bien vite ses fruits naturels. Si le roi, comme roi, est au-dessus de la loi de Dieu interprétée par l’Église de Dieu ; si le roi, comme roi, est au-dessus de la conscience ; si le roi, comme roi, n’a de règle que son intérêt du moment, il sera des princes comme du roi, des seigneurs comme des princes, des pères de famille comme des seigneurs, de la nation entière connue de son chef, de tous et de chacun comme d’un seul. Nous en verrons les conséquences se développer avec le temps par des révolutions souvent terribles, jusqu’à ce que les sociétés temporelles s’écroulent, ou peu s’en faut. Les princes commenceront dans les palais, les goujats finiront dans les rues. Quelque temps après Philippe le Bel, nous avons vu les princes français, se dispensant d’avoir ni foi ni loi, se tuer, se trahir les uns les autres et réduire la France à deux doigts de sa perte. Une jeune fille, suscitée par la Providence, la sauve des mains de l’étranger. Mais ses princes ne sont pas encore revenus de leur politique nouvelle, que, comme princes, ils ne sont pas soumis à la loi de Dieu interprétée par son Église. Au mépris de la subordination féodale, au mépris de leurs serments, ils conspirent les uns contre les autres, ils conspirent les uns et les autres contre le roi et plus encore contre le royaume, soit pour le démembrer, soit pour le vendre à l’étranger, soit pour s’en emparer eux-mêmes. Quelle confusion tout cela ne dut-il pas produire dans les idées, et par suite dans les choses !
Pour augmenter encore cette anarchie de principes, les enfants dégénérés de saint Louis, les rois très-chrétiens font alliance avec les Mahométans contre les Chrétiens, avec les protestants d’Allemagne contre les catholiques, tandis qu’ils punissent suivant les lois les huguenots ou protestants de France. La dégénération croissant toujours, il faudra que le peuple français se ligue saintement pour conserver l’unité de la France avec elle-même contre l’apostasie des enfants de saint Louis, Bourbons et Condés, qui renient la France catholique, la France de saint Louis, de Charlemagne et de Clovis, pour en faire une colonie huguenote de Genève, de Berne ou de Wittenberg. Il faudra que le peuple catholique de France, pour demeurer toujours un avec soi-même, le premier des peuples chrétiens, contraigne le fils renégat de saint Louis, Henri IV, de revenir à la foi de ses pères, à la foi originelle de la France, de l’Europe et du monde. Cependant le peuple catholique de France ne triomphera pas complètement de l’anarchie princière. Les Français renégats, connus sous le nom suisse de huguenots, obtiendront le privilège de rompre l’unité de la France et d’y établir un gouvernement autre que le sien. Les Français équivoques, connus sous le nom de politiques conspirent encore, sous Henri IV, pour démembrer la France et s’en partager les lambeaux : le duc de Biron, leur chef, est convaincu et décapité l’an 1602. Les catholiques ont toujours demandé la publication civilement légale du concile de Trente, comme règle fondamentale pour réformer les abus dans le clergé et dans le peuple: cette publication n’a lieu que dans le dernier parlement de la ligue : ailleurs elle rencontre l’opposition des politiques, qui vivent des abus. La ligue même ne fut pas complètement ce qu’elle devait être ; formée pour conserver la France dans la foi et dans l’unité de l’Église catholique, elle devait naturellement reconnaître pour son chef le chef même de l’Église, et lui réserver la décision des affaires majeures, comme faisaient les ligues catholiques d’Allemagne sous les empereurs schismatiques ou excommuniés. La ligue française reconnut bien le Pape pour allié, mais non pour chef, et laissa la décision des questions les plus importantes errer à l’aventure, au jugement variable de quelques docteurs ou de quelques mauvaises têtes : ainsi le meurtre des rois Henri III et Henri IV fut-il successivement provoqué, loué, blâmé, justifié par la même faculté de Sorbonne ; chose qu’on ne vit jamais dans les ligues catholiques d’Allemagne, lors des grandes luttes entre les empereurs et les Pontifes romains.
Quant à Henri IV, il revint à la foi de saint Louis, mais il n’en prit ni les mœurs ni la politique. « Henri IV, dit Sismondi, ne donnait pas plus de deux heures chaque jour aux affaires ; accoutumé à la vie active, comme aussi à la grossièreté, souvent à la débauche des corps de garde, il avait besoin d’être fortement excité. Il passait une partie de ses journées à la chasse, et, comme il était jaloux de ces exercices, ses ordonnances pour la conservation du gibier étaient non-seulement vexatoires, mais cruelles. Les délinquants devaient être mis à l’amende, et de plus battus de verges jusqu’à effusion de sang ; et les récidives les exposaient aux galères, ou même à la mort. » Quant aux marchands, artisans, laboureurs, paysans et autres telles sortes de gens roturiers, « non seulement la chasse leur était interdite, ils ne pouvaient point posséder d’arquebuses et au très armes, et les officiers des chasses coupaient les jarrets de derrière de leurs chiens. » À son retour de la chasse, le roi passait les soirées au jeu ; il s’y livrait avec passion, en homme qui avait éprouvé les émotions fortes de la guerre, et qui aimait à tenter la fortune. Il y perdait des sommes très considérables, et l’exemple qu’il donnait était plus fâcheux encore, outre qu’il le mettait en relation avec des gens indignes de l’approcher. Mais la passion qui entraînait Henri plus que la chasse et le jeu, c’était son goût pour les femmes.
Quant à sa politique, un seul fait suffira. L’an 1610, il avait préparé une expédition formidable qui allait mettre en feu toute l’Europe ; le Pape l’en blâma fortement : le but de cette expédition était d’aller en Allemagne soutenir le parti protestant contre le parti catholique, sous prétexte qu’il fallait abaisser la maison d’Autriche, soutien du catholicisme. Et, de l’aveu des protestants Sismondi et Menzel, la maison d’Autriche était tombée si bas, qu’elle ne devait plus inspirer aucune crainte. (P. 86 et 14). Un autre but de cette guerre, était d’enlever la femme au prince de Condé, prince que Henri IV disait être son propre fils à lui (P. 170). Telle était la politique de Henri IV dans sa dernière guerre, lorsque, après avoir nommé sa femme régente et l’avoir fait couronner reine, sur le point de se mettre en campagne, il fut assassiné par Ravaillac, le 14 mai 1610, dans la cinquante-huitième année de son âge.
François Ravaillac était né à Angoulême d’un père que la perte d’un procès avait réduit à l’aumône. Il se fit clerc et valet de chambre d’un juge, travailla chez des procureurs, et devint en même temps praticien, solliciteur de procès et maître d’école. Il fut longtemps détenu pour dettes à Angoulême. Il eut dans sa prison, comme il le témoigna lui-même, des visions comme des sentiments de feu, et de soufre et d’encens. Dans un de ses voyages à Paris, il prit l’habit de frère convers chez les Feuillants, et fut renvoyé, six semaines après, comme visionnaire. Un jour, il pria le sieur de la Force de vouloir le faire parler au roi, « afin de déclarer à Sa Majesté les intentions où il était depuis longtemps de le tuer, n’osant le déclarer à aucun prêtre ni à aucun autre, parce que, l’ayant dit à Sa Majesté, il se serait désisté tout à fait de cette mauvaise volonté. » Il tua le roi dans son carrosse, arrêté par un embarras de charrettes ; et il le tua de deux coups de couteau, au milieu de sept seigneurs et officiers, qui ne s’en aperçurent pas. Il aurait pu s’esquiver dans le premier trouble, il se laissa prendre tenant le couteau à la main. Il soutint constamment, dans les quatre interrogatoires qu’il subit, qu’il n’avait été induit par personne à entreprendre cet attentat ; qu’il avait éprouvé des tentations de tuer le roi ; que quelquefois il y cédait, et d’autres non ; qu’enfin il n’avait été mû que par sa volonté seule, et qu’il ne l’avait déclaré à personne. Le 27 mai, il fut déclaré par le parlement criminel de lèse-majesté divine et humaine au premier chef ; condamné à être tenaillé, avec versement, dans les plaies, de plomb fondu, d’huile bouillante, etc. ; à avoir la main droite, tenant le couteau parricide, brûlée du feu de soufre ; à être ensuite écartelé, avoir les membres réduits en cendres, et les cendres jetées au vent. Il fut ordonné par le même arrêt que la maison où il était né serait démolie ; que son père et sa mère sortiraient, dans quinzaine, du royaume, avec défense d’y rentrer, sous peine d’être pendus étranglés ; enfin, que ses frères, sœurs, oncles, etc., quitteraient le nom de Ravaillac pour en prendre un autre, à quoi ils seraient tenus sur les mêmes peines.
Deux célèbres docteurs de Sorbonne, Filesac et Gamaches, l’assistèrent dans ses derniers moments. Lorsqu’ils eurent commencé à haute voix le Salve Regina, la foule s’écria qu’il ne fallait pas prier pour le méchant damné, et contraignit les docteurs de cesser. Ravaillac dit alors : « Si j’eusse pensé de voir ce que je vois, et un peuple si affectionné à son roi, je n’eusse jamais entrepris le coup que j’ai fait, et m’en repens de bon cœur ; mais je m’étais fortement persuadé, vu ce que j’en entendais dire, que je ferais un sacrifice agréable au public, et que le public m’en aurait de l’obligation, tandis que je vois, au contraire, que c’est lui qui fournit les chevaux pour me déchirer. » Il demanda l’absolution au docteur Filesac, qui répondit : Il nous est défendu de la donner, en crime de lèse-majesté, à moins que le coupable ne révèle ses fauteurs et ses complices. — Je n’en ai point ; il n’y a que moi qui l’aie fait ; donnez-moi l’absolution à condition, et vous ne pouvez ainsi la refuser. — Eh bien ! je vous la donne en ce cas, reprit le confesseur ; mais si le contraire était vrai, au lieu de l’absolution, je vous prononce votre damnation éternelle ; et pensez-y, si vous voulez. — Je reçois l’absolution à cette condition. — Ce furent les dernières paroles de Ravaillac (Biogr. univ., t. 37).
On le voit, il croyait en catholique, mais avait agi en protestant. Il croyait, du moins implicitement, que, dans les choses extraordinaires, l’individu ne doit point s’en rapporter à lui-même, mais au jugement de l’Église. Pour tuer Henri IV, il agit comme Luther pour révolutionner l’Allemagne, comme Calvin pour révolutionner la France, comme Cromwell et les autres huguenots d’Angleterre et d’Ecosse pour couper la tête de Charles Ier : il agit d’après les visions de sa tête. Un seul point où il s’éloigne de Cromwell, de Luther et de Calvin, c’est qu’il se repent de son crime. À la place de Ravaillac, ceux-ci auraient dit : Je suis sûr d’avoir été une fois dans la grâce de Dieu, donc j’y suis encore. Dieu opère en nous le mal comme le bien ; donc je suis innocent ; donc le poignardement de Henri IV est une action divine. Il ne faut écouter que soi, et non l’Église ; donc je suis en règle.
Quant aux sentiments personnels de Henri IV sur la religion, il confessa un jour à la reine sa femme qu’au commencement qu’il fit profession d’être catholique, il n’embrassa qu’en apparence la vérité de la religion pour s’assurer en effet sa couronne ; mais que depuis la conférence qu’eut à Fontainebleau le cardinal du Perron avec du Plessis Mornay, il détestait la créance des huguenots autant par raison de conscience que leur parti par raison d’Etat. Voilà ce que rappelle le cardinal de Richelieu dans ses Mémoires. D’un autre côté, on lit dans la vie du confesseur du roi, le père Coton : « Henri avait des moments de dévotion admirables, il fondait en larmes aux pieds de son confesseur ; et cette grande âme, qui ne savait point feindre, paraissait si touchée de Dieu, qu’elle ne laissait aucun lieu de douter de la sincérité de sa pénitence. Il fit d’abord une confession générale de toute sa vie avec une exactitude extrême, et il expérimenta dans cette action, par la consolation qu’il en reçut, ce que tant d’autres ont avoué depuis lui, qu’il n’y a rien de plus injuste que d’appeler la confession, comme ont fait Luther et Calvin, le supplice et la torture des âmes. Il passait quelquefois des jours entiers dans les exercices de piété, ne traitant et ne parlant que de Dieu et des choses du salut. Jamais il n’avait fait paraître de si grands sentiments de piété et un plus grand désir de se sauver que la dernière année de sa vie. Dans les fêtes même et dans les lieux de réjouissances, il pensait aux vérités du salut. Étant à Saint-Denis au couronnement de la reine, qui fut la veille de sa mort, il fit monter le père Coton dans une tribune vitrée, qu’il s’était fait faire pour voir la cérémonie sans être vu. Là, considérant le grand monde qui occupait le chœur de l’église sur des amphithéâtres qui touchaient aux voûtes, il tira le père à quartier, et, lui faisant remarquer cette multitude de gens entassés les uns sur les autres : Vous ne savez pas, lui dit-il, à quoi Je pensais tout à l’heure, en voyant cette grande assemblée ? je pensais au jugement dernier, et au compte que nous y devons rendre à Dieu. » (Vie du P. Coton, par le P. d’Orléans, p. 144).
Nous avons vu quelle amitié régnait entre Henri IV, saint François de Sales et le sieur Deshayes. Le 27 mai 1610, le second écrivit au troisième en ces termes : « Ah ! monsieur mon ami, il est vrai, l’Europe ne pouvait avoir aucune mort plus lamentable que celle du grand Henri IV. Mais qui n’admirerait avec vous l’inconstance, la vanité et la perfidie des grandeurs de ce monde ! Ce prince ayant été si grand en son extraction, si grand en la valeur guerrière, si grand en victoires, si grand en triomphes, si grand en bonheur, si grand en paix, si grand en réputation, si grand en toutes sortes de grandeurs, hé ! qui n’eut dit, à proprement parler, que la grandeur était inséparablement liée et collée à sa vie, et que, lui ayant juré une inviolable fidélité, elle éclaterait en un feu d’applaudissements à tout le monde, par son dernier moment, qui la terminerait en une glorieuse mort ? Non, certes, monsieur, il semblait bien qu’une si grande vie ne devait finir que sur les dépouilles du Levant, après une finale ruine de l’hérésie et du turkisme. Ces quinze ou dix-huit ans que sa forte complexion et sa santé, et que tous les vœux de la France, et de plusieurs gens de bien hors de France, lui promettaient encore de vie vigoureuse, eussent été suffisants pour cela : et voilà qu’une si grande suite de grandeur aboutit en une mort qui n’a rien de grand que d’avoir été grandement funeste, lamentable, misérable et déplorable; et celui que l’on eût jugé presque immortel, puisqu’il n’avait pu mourir parmi tant de hasards, desquels il avait si longuement fendu la presse pour arriver à l’heureuse paix de laquelle il avait été jouissant ces dix années dernières, le voilà mort d’un contemptible coup de couteau, et par la main d’un jeune homme inconnu, au milieu d’une rue ! Enfants des hommes, jusqu’à quand serez-vous si pesants de cœur ? Pourquoi chérissez-vous la vanité, et pourquoi pourchassez-vous le mensonge ?… Au demeurant, le plus grand bonheur de ce grand roi défunt fut celui par lequel, se rendant enfant de l’Église, il se rendit père de la France ; se rendant brebis du grand pasteur, il se rendit pasteur de tant de peuples ; et convertissant son cœur à Dieu, il convertit celui de tous les bons catholiques à soi. C’est ce seul bonheur qui me fait espérer que la douce et miséricordieuse providence du Père céleste aura insensiblement mis dans ce cœur royal, en ce dernier article de sa vie, la contrition nécessaire pour une heureuse mort. Ainsi prié-je cette souveraine bonté qu’elle soit pitoyable à celui qui le fut à tant de gens ; qu’elle pardonne à celui qui pardonna à tant d’ennemis, et qu’elle reçoive cette âme réconciliée à sa gloire, qui en reçut tant en sa grâce après leur réconciliation. » (Œuvres complètes de saint Fr. de Sales. t. 3, p. 607).”
Source :
Histoire universelle de l’Église catholique, Tome XXV, éd. Gaume Frères et J. Duprey (1859), p. 377-384