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L’essence anti-chrétienne du rite d’initiation maçonnique. Mgr Delassus

Par B. Michel
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Rite maçonnique mgr Delassu
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« Arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre et faites la voir telle qu’elle est ! »

Léon XIII. Encyclique Humanum Genus. 20 avril.1884

« Lorsque la maçonnerie a attiré quelqu’un dans son sein, si elle commençait par lui dévoiler ses doctrines et lui montrer distinctement le but qu’elle poursuit, le plus souvent elle lui causerait un étonnement et même un effroi tel, qu’il chercherait à s’évader. Elle procède plus prudemment. D’abord, le nourrisson des loges se trouve là dans une atmosphère qu’il ne peut respirer longtemps sans que son âme n’en soit intoxiquée.

« Les loges, dit Piccolo-Tigre, discourent sans fin sur les dangers du fanatisme, sur le bonheur de l’égalité sociale et sur les grands principes de la liberté religieuse. Elles ont entre deux festins des anathèmes foudroyants contre l’intolérance et la persécution. C’est plus qu’il n’en faut pour nous faire des adeptes. Un homme imbu de ces belles choses n’est pas éloigné de nous ; il ne lui reste plus qu’à l’enrégimenter… On devine ses penchants, ses affections et ses tendances; quand il est mûr pour nous, on le dirige vers la société secrète dont la franc-maçonnerie est l’antichambre ».

On endoctrine de cette façon ceux qui se sont laissés engager dans l’antichambre. On les observe, on étudie leurs penchants ; et ceux qui sont jugés dignes d’aller plus loin, sont enrégimentés dans les arrière-loges.(…)

Les initiations font entrer les aspirants dans l’esprit de la maçonnerie mieux encore que les discours qu’ils entendent dans les loges. De plus, elles permettent aux chefs de discerner ceux qui sont dignes de pénétrer plus avant dans le secret de la secte. (…)

Dès les premiers pas qu’ils font dans l’association, elle leur dit qu’elle a un secret pour procurer le bonheur de l’humanité et le souverain bien de ses membres, et qu’ils ne peuvent arriver à la connaissance de ce secret que par des initiations successives. Ces initiations se font par des scènes symboliques savamment graduées. Dans une communication confidentielle adressée, le 1er mars 1902, par le Grand Collège des Rites, suprême conseil du Grand-Orient de France, aux Conseils Philosophiques et aux Chapitres de la Fédération, il est dit :

« Nos symboles représentent avant tout des procédés d’éducation philosophique, en même temps que des signes de ralliement. Sous des formes matérielles, ils emblématisent un certain nombre de vérités morales acceptées par tous nos adeptes, et qu’il est bon de leur rappeler incessamment, en s’adressant tout à la fois à leur bon sens et à leur raison… » (…)

Ces épreuves ont varié avec le temps, avec les obédiences, et aussi avec les fins plus immédiates que se proposaient les chefs. C’est ce que le F.-. Blaton vient de faire entendre.

A l’heure actuelle, voici en quoi consiste, au milieu de beaucoup d’autres, l’épreuve fondamentale.

On amène devant un cercueil le maçon à initier ; on fait plus, on le couche lui-même dans le cercueil. Là, il entend dire qu’il est mort, qu’il est bien mort, qu’il est pourri, que sa chair quitte ses os. Et de peur qu’il ne l’oublie, on lui donne pour mot de passe, qu’il répétera sa vie entière chaque fois qu’il entrera dans une loge, un mot hébreu qui signifie, à ce que l’on dit : La chair quitte les os : Mac-Benac. Dans un autre rite, on lui donne le mot Mahabone ou Moabon : fils de la putréfaction.

Chaque fois qu’il entrera dans la loge, il fera quelques pas d’aspect bizarre, qui sont le simulacre d’enjamber un cercueil. Cette initiation est celle du grade de maître, la seule qui fasse le vrai maçon.

Quand les témoins ont déclaré que le nouveau maître est bien mort, qu’il est bien en putréfaction, que sa chair quitte ses os dans le cercueil symbolique, le président de la loge vient le tirer du cercueil. On le déclare alors ressuscité, l’appareil funèbre de la loge fait place à des illuminations joyeuses, et on dit au nouveau maître qu’il est, en personne, le maître Hiram ressuscité. Cet Hiram est pour les francs-maçons l’architecte du Temple de Salomon. Ce temple symbolique, — dans son sens dernier, celui qu’on ne révèle jamais publiquement, — c’est la reconstitution du peuple juif en nation, mais en nation devenue maîtresse de l’univers.

Or, ce Temple de Salomon ne sera construit, l’Église ne lui cédera la place, le DIEU des chrétiens ne sera vaincu qu’à une condition : cette condition, c’est que le monde entier, et tout entier, descende au cercueil symbolique d’Hiram pour y recevoir une vie nouvelle, après la mort absolue, la dissolution définitive de ce que nous voyons être et vivre aujourd’hui.

Le sens social de l’initiation est donc la mise au tombeau du monde chrétien et la résurrection du monde hébreu. Et comme moyen d’atteindre ce but, moyen unique, révélé dans l’initiation même comme étant son enseignement le plus immédiat, le plus transparent : la destruction de tout l’ordre de choses établi sur les principes du christianisme.

Le sens personnel est que l’initié mis au cercueil y est bien mort en tant que chrétien, en tant que citoyen du monde où le CHRIST est connu et adoré. Pas un atome de chair qui tienne encore à la vie selon l’ordre de DIEU, du DIEU des chrétiens, ne reste en lui. Nous savons de DIEU qu’il est la voie, la vérité et la vie. C’est en ce sens que l’initié est déclaré avoir perdu la vie, aussi réellement que la vie animale a quitté un cadavre dont la chair se dissout. Le nom hébreu qu’on lui donne en le relevant, en fêtant sa résurrection, révèle le monde nouveau dont il est devenu citoyen, la civilisation nouvelle au triomphe de laquelle il doit se dévouer.

Celui qui comprend ces choses est marqué pour les arrière-loges, dont le nombre, la composition, et la mission assignée à chacune varient selon les circonstances, la marche de la Révolution, les progrès accomplis dans la construction du Temple.

Les arrière-loges étant ainsi composées, des émissaires leur portent en temps opportun les directions et les ordres d’un comité central et supérieur, en même temps qu’ils mettent en rapports constants tous les Grands-Orients. Ces émissaires sont presque tous Juifs. C’est que le peuple juif trouve dans son organisation nationale des facilités pour remplir ce rôle que personne d’autre ne présente. Il a en effet partout ce que le Kahal appelle des facteurs, agents du gouvernement occulte des Israélites s’interposant d’un bout du monde à l’autre pour les ventes et les achats, pour les procès de leurs coreligionnaires agissant près des administrations pour tout ce qui est de l’intérêt de la race, secondant ou paralysant les projets des gouvernements, etc. Ils sont admirablement propres à être les commis voyageurs de la Franc-Maçonnerie et de la Révolution, Les papiers de la Haute-Vente nous montrent Piccolo-Tigre à Paris, à Londres, à Vienne, à Berlin; ici il paraît gentilhomme, là banquier, ailleurs négociant, courtier et même petit marchand ambulant; partout commis-voyageur en placement de haine contre Celui que ses ancêtres crucifièrent. »

Extrait de : Le problème de l’heure présente : antagonisme de deux civilisations. Tome 1. Mgr Henri Delassus.1904. CHAPITRE XXV. LES INITIATIONS

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