Depuis 1789, la République a assis sa domination politique en imposant dans les esprits toute une série de faux dogmes : bonté native de l’homme, liberté, égalité, souveraineté du peuple, illégitimité de la propriété. Ces dogmes étant la cause principale des maux dont souffre la France aujourd’hui, tant qu’ils imprègneront les mentalités, il sera très difficile d’améliorer en quoi que ce soit notre situation. Dans cet article, je tenterai de résumer les analyses que Mgr Delassus a faites sur ce sujet, il y a déjà plus d’un siècle. [1] Elles n’ont rien perdu de leur force, au contraire, l’état de chaos généralisé dans lequel nous sommes plongés aujourd’hui lui a donné pleinement raison.
Le faux dogme de la bonté native de l’homme : l’erreur-mère
Le premier faux dogme qu’identifie Mgr Delassus, et dont découlent tous les autres, est celui de la supposée bonté native de l’homme. L’idée-mère de la Révolution, qu’on doit à Rousseau, consiste en effet à affirmer que l’homme est bon par nature. Certes, le point de vue catholique est que la nature a été créée bonne par Dieu, mais depuis le péché originel d’Adam, la nature humaine dont nous héritons à notre naissance n’est plus telle que Dieu l’a faite, elle est désormais viciée. Or cette réalité est niée par les philosophes des Lumières. Ce nouveau dogme de la perfection originelle de l’homme est en réalité tout simplement la négation de ce dogme catholique fondamental : le dogme du péché originel, ou de la chute originelle. Cette inversion du dogme catholique est d’ailleurs une marque par excellence du caractère diabolique de la Révolution de 89.
« La méconnaissance ou la négation, de ce fait est l’erreur capitale de ce temps.
Elle fut lancée, il y a un siècle et demi, par J.-J. Rousseau ; d’elle sont nées toutes les idées révolutionnaires et la Révolution elle-même…
L’homme naît bon, la société le déprave, a dit l’évangéliste des temps modernes.
L’homme naît bon; il doit donc avoir toutes ses libertés, qui ne peuvent produire que le bien.
Les hommes sont tous également bons : ils sont donc tous égaux en droits.
La société déprave l’homme ; il faut donc détruire la société, cause du mal dont l’homme souffre.
Pie IX n’ignorait pas que les idées révolutionnaires tirent leur filiation de ce faux dogme. Aussi, lorsqu’il voulut faire un Syllabus de toutes les fausses doctrines du temps présent, pour nous engager à leur livrer bataille sous sa direction, se mit-il sous les auspices de la Vierge immaculée et choisit-il pour les dénoncer au monde, l’anniversaire du jour où il avait proclamé l’Immaculée Conception de Marie. En rétablissant par ces deux grands actes la notion de la chute et de ses conséquences, Pie IX atteignit la Révolution au cœur, et il ne dépend que de nous que l’effet, c’est-à-dire la mort de l’erreur, la fin de l’ère révolutionnaire ne s’en suive.
La secte le sait bien. De tous les dogmes chrétiens, celui que la franc-maçonnerie attaque le plus obstinément, c’est celui du péché originel, parce qu’elle sait que par-là elle renverse la base du christianisme et de tout l’état social. »
Comme le souligne Mgr Delassus dans ce passage, les autres erreurs sur la liberté ou l’égalité ont donc leur source dans cette première erreur fondamentale de la perfection originelle de l’homme.
-Le faux dogme de la liberté : « L’homme naît bon; il doit donc avoir toutes ses libertés, qui ne peuvent produire que le bien. »
-Le faux dogme de l’égalité : « Les hommes sont tous également bons : ils sont donc tous égaux en droits. »
Mgr Delassus cite alors Frédéric le Play qui montre un peu plus en détail comment les dogmes de la fausse conception de la liberté révolutionnaire et de l’égalitarisme sont les conséquences de ce premier faux dogme de la perfection originelle de l’homme :
« Quand la perfection originelle est admise comme un fait, malgré l’évidence et la raison, la logique en fait découler, comme d’une source impure, plusieurs faux dogmes d’où sont sortis les fléaux déchaînés par la Révolution française et l’abaissement actuel de notre patrie. En effet, si les individus naissaient en état de perfection, on commettrait un attentat contre l’ordre naturel en restreignant leur liberté ; on violerait la justice en tolérant l’inégalité des conditions ; enfin, partout où ces deux abus sont consacrés par les institutions, les hommes de cœur, les bons citoyens auraient non seulement le droit, mais le devoir de se révolter contre elles. En commençant par nier le vice originel, les promoteurs de la Révolution ont été amenés ainsi à prendre en haine tout frein qui gênait leurs penchants, et à mépriser toute coutume par cela seul qu’elle avait duré. Pour ces novateurs impatients de toute règle, repoussant du pied le passé pour s’élancer dans l’avenir, plus une tradition était vénérable, plus elle était oppressive et plus il fallait se hâter de la détruire. Aucune conquête sur les autorités traditionnelles n’a pu les satisfaire et les désarmer. Il s’est toujours trouvé parmi eux des hommes plus ardents que leurs prédécesseurs, prêts à tenter de nouvelles usurpations et à revendiquer comme des biens absolus la liberté systématique, l’égalité providentielle et le droit de révolte.
En résumé, la croyance à la perfection originelle de l’enfant a rapidement affaibli les forces morales de notre race. Elle lui a fait perdre, dans le cours d’une génération, le rang qu’elle avait occupé à la tête de l’Europe jusqu’en 1789. Depuis lors, les faux dogmes ont continué leur oeuvre funeste ; ils ont paralysé tous, les efforts d’un peuple intelligent et laborieux; en 1871, ils ont fait de la France la plus malheureuse des nations. »
Les autres faux dogmes : liberté, égalité, souveraineté du peuple, illégitimité de la propriété.
Mgr Delassus développe alors dans le Chapitre XIX « Autres faux dogmes », les quatre dogmes qui découlent de ce premier faux dogme : la liberté, l’égalité, la souveraineté du peuple, l’illégitimité de la propriété. En quelques mots, avec une grande précision, Mgr Delassus met en évidence les présupposés philosophiques de cette morale victimaire et laxiste décadente qui sous-tend tout le système politique et judiciaire actuel. On a là une sorte de résumé de l’idéologie républicaine et de l’anthropologie communiste. Tel est le système de pensée désastreux qui ruine aujourd’hui de fond en comble la société française :
« M. Le Play parle d’autres faux dogmes, auxquels il attribue aussi, en seconde ligne, les fléaux déchaînés sur le monde par la Révolution française et l’abaissement actuel de notre patrie.
Quels sont-ils ? Comment découlent-ils de la négation du péché originel et comment ont-ils pu avoir une influence si funeste sur la société ?
Ces faux dogmes sont la liberté ; l’égalité, la souveraineté du peuple, l’illégitimité de la propriété.
Comment ils découlent de l’affirmation de la bonté native de l’homme ? Il est facile de le voir. Si l’homme est bon, si rien ne le vicie, s’il est originellement parfait, il doit être libre. Si la nature humaine est ce qu’elle doit être, elle doit pouvoir obéir à sa loi comme tous les autres êtres, suivre tous ses instincts, déployer toutes ses énergies. La contrarier, lui imposer des entraves est un crime. L’autorité qui ne s’est constituée que pour poser des bornes à la liberté, est illégitime et mauvaise : ses codes, ses magistrats et ses bourreaux ne servent qu’à empêcher ce qui doit être considéré comme le bien, qui, chez nous comme chez les autres êtres, découle de l’obéissance aux lois de la nature propre à chacun.
Si les hommes sont tous bons, ils doivent être socialement égaux : l’inégalité des conditions est la suprême injustice, source et principe de toutes les autres.
S’ils sont bons, inutile de les gouverner : le pouvoir est une superfétation aussi malfaisante qu’illégitime. Le peuple peut et doit se gouverner lui-même ; il est lui-même son propre souverain.
Enfin, si les hommes sont socialement égaux, ils ont tous les mêmes titres à jouir des biens de ce monde, et toute propriété est un vol fait à la communauté. »
(…)
La Bastille a été démolie pour faire entendre que l’on ne voulait plus de répression. Le roi a été tué pour se défaire de l’autorité. Et comme l’autorité ne cesse, aussi bien que toutes les choses nécessaires, de renaître sous de nouvelles formes, lorsque les formes anciennes ont été détruites, l’insaisissable liberté est sans cesse poursuivie par de nouvelles insurrections.
La hiérarchie est le contraire de l’égalité, comme la royauté est le contraire de la souveraineté du peuple. Elles ont été renversées l’une et l’autre en même temps. Il n’y a plus de classes, il n’y a plus de familles constituant les diverses assises de l’édifice social ; la société n’est plus constituée que d’individus, amoncellement de poussières livrées au souffle de tous les vents.
Reste la propriété, aussi injuste que la hiérarchie, et d’une injustice plus blessante, puisqu’elle donne aux uns, à l’exclusion des autres, la jouissance des biens qui doivent appartenir à tous, étant les dons de la nature à l’humanité. Aussi lui a-t-on fait déjà subir plus d’un assaut, et les dispositions sont prises pour la liquider incessamment.
M. Le Play ne s’est donc point trompé. Il a bien vu : il a dit vrai lorsqu’il a fait découler de l’erreur prêchée par Jean-Jacques les faux dogmes de la liberté, de l’égalité, de la souveraineté du peuple et de l’illégitimité de la propriété ; il a également bien vu, il a également dit vrai lorsqu’il a affirmé que de ces faux dogmes sont sortis, et la Révolution, et les fléaux qu’elle a déchaînés sur le monde, et rabaissement actuel de notre patrie. »
La cause de cette conception erronée de l’homme réside dans l’orgueil, explique Mgr Delassus. Ne pas accepter de voir le mal en soi, éviter de se réformer personnellement, mais au contraire rejeter la responsabilité sur les autres et sur la société, telle est en effet la morale du rousseauisme. C’est cette conception philosophique qui est à l’origine de la pensée gauchiste actuelle et dans laquelle la responsabilité individuelle est totalement évacuée : « si je ne réussis pas, si je suis un criminel, c’est parce que je suis une victime de l’ordre social. Abolissons les inégalités et alors j’aurais la possibilité d’être vertueux » nous disent-ils en substance.
« L’orgueil humain, malgré ses prétentions à la souveraineté, ne peut faire disparaître le mal. Il le rencontre partout, il en souffre à tous moments. Il ne peut nier son existence; mais ce qu’il ne veut point, c’est d’en voir en lui le principe. Il ne veut point reconnaître que le mal sort de sa nature corrompue pour se répandre sur toutes choses ; il l’attribue aux choses elles-mêmes et particulièrement aux institutions sociales que les siècles ont créées. C’est pourquoi il veut les détruire et leur substituer un régime de liberté et d’égalité, un régime démocratique sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Et comme la société se défend, comme elle se retient à DIEU et à son autorité pour ne point disparaître dans l’abîme que cette égalité et cette liberté lui creusent, l’orgueil démocratique s’en prend à DIEU, dit que c’est en Lui qu’est la source de tout mal, qu’il est le mal, et conséquemment qu’il faut l’abolir, ou, si on ne le peut, du moins effacer sa pensée de l’esprit des hommes. N’est-ce pas ce que tente notre démocratie à l’heure actuelle, par tous les moyens que la possession du pouvoir lui donne? »
On comprend ainsi pourquoi la République s’en est tant pris au catholicisme et à l’Eglise. Car précisément, l’Eglise rappelle aux hommes ces vérités salutaires mais pas toujours agréables à entendre. Dans leur orgueil, beaucoup refusent ainsi d’entendre la vérité et sont séduits par les discours socialistes qui, de leur côté, flattent l’ego et la vanité humaine.
Parce que tout l’ordre moral et social chrétien était fondé sur Dieu, pour créer leur nouvel ordre politique dépouillé de toute dimension surnaturelle, les révolutionnaires avaient non seulement besoin de détruire les institutions sociales issues de l’ordre ancien mais surtout de les remplacer par de nouvelles institutions laïques fondées sur leurs anti-valeurs naturalistes. C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre tout le processus anticlérical de laïcisation opéré par les « pères fondateurs » de la République : Waldeck-Rousseau, Viviani, Ferry, Gambetta, Combes, etc.. Et que l’on n’aille pas dire qu’il s’agit d’une vue de l’esprit ou que nous leur prêtons des intentions qu’ils n’avaient pas. Dans le premier tome de son ouvrage, Mgr Delasssus cite les propos de ces personnalités politiques et l’on voit qu’ils ne cachaient pas leurs intentions. Il suffit de citer, par exemple,ceux de Viviani, tenus le 15 janvier 1901:
« Nous sommes chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution… Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse…
Nous ne sommes pas seulement face à face avec les congrégations, nous sommes face à face avec l’Eglise catholique… Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable, où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?
Comme je le disais au début, est-ce que vous croyez que cette loi[2] nous mène à la dernière bataille ? Mais ce n’est là qu’une escarmouche au regard des batailles du passé et de l’avenir ! La vérité, c’est que se rencontrent ici, selon la belle expression de M. de Mun en 1878, la société fondée sur la volonté de l’homme, et la société fondée sur la volonté de DIEU. Il s’agit de savoir si, dans cette bataille, une loi sur les Associations va vous suffire. Les Congrégations et l’Eglise ne vous menacent pas seulement par leurs agissements MAIS PAR LA PROPAGATION DE LA FOI… Ne craignez pas les batailles qui vous seraient offertes, allez ; et si vous trouvez en face de vous cette religion divine qui poétise la souffrance en lui promettant les réparations futures, opposez-lui la religion de l’humanité qui, elle aussi, poétise la souffrance. » [3]
Le mot est lâché : « religion de l’humanité ». On le trouve donc dans la bouche mêmes de ces républicains (pour la plupart francs-maçons. C’était le cas de Viviani en tous cas.). L’idée d’imposer une nouvelle religion, on le voit, est bien présente à leur esprit, ce n’est pas une simple interprétation. Dans sa logique de révolte, l’idée révolutionnaire a ainsi conduit à l’invention d’une religion de remplacement qui vise à se substituer à la vraie religion la religion catholique. Cette religion humanitaire se confond avec le socialisme. Le penseur socialiste Proudhon cité par Mgr Delassus écrit ainsi :
« Le socialisme, aidé de l’extrême démocratie, divinise l’homme en niant le dogme de la chute, et, par conséquent, détrône DIEU, désormais inutile à la perfection de sa créature… [4]»
Conclusion : quel remède ?
Pour conclure, nous avons vu que ces principes de 1789 sont non seulement contre Dieu mais sont faux sur le plan naturel puisqu’ils nient les réalités fondamentales de la nature humaine. Maintenir ces principes comme fondement politique de notre société revient à maintenir la cause principale qui la détruit. Cela serait suicidaire. Après plus de deux siècles de régime révolutionnaire, nous ne pouvons que constater les résultats catastrophiques d’un tel système, tant sur le plan religieux, moral, économique, que culturel. Il faut donc dénoncer ces fausses idées philosophiques, les rejeter car comme le rappelle Mgr Delassus, citant le Play, « C’est l’erreur, encore plus que le vice qui perd les hommes ». Il est d’ailleurs malheureux que même au sein de la droite nationale actuelle, beaucoup sont encore prisonniers de ce logiciel révolutionnaire. Une écrasante majorité reprennent ces faux principes dans leurs programmes politiques, que ce soit conscient ou non. Faute de rompre avec ces faux principes ils ne peuvent pourtant proposer aucune alternative réelle au régime politique actuel. Voir l’article à que nous avions écrit à ce sujet : Le RN et Reconquête sont-ils des partis de droite?
Nous sommes donc désormais placés devant une alternative : choisir de maintenir le socialisme avec cette religion humanitaire de substitution comme modèle de société, ou choisir de rompre définitivement avec ce système erroné et funeste pour revenir à la civilisation chrétienne. Pour cela il faut réaffirmer la saine doctrine catholique : nécessité de la pénitence, hiérarchie, autorité et droit inaliénable à la propriété, qui sont les sources du progrès moral et économique :
« C’est parce que le socialisme découle de la négation du péché originel que rien de plus radical n’a été prononcé contre lui, que la définition du dogme de l’Immaculée Conception de Marie ; privilège qui n’appartient qu’à elle. Rien de plus puissant ne peut être opposé à la grande erreur et à la grande menace du jour que la doctrine de la chute originelle avec tout ce qu’elle réclame : la pénalité, nécessitée par l’homme qui reste dans le mal ; l’inégalité, fruit des divers degrés par où les âmes remontent dans le bien ; la propriété, conservation du capital refusé à la jouissance ; les aristocraties, zones selon lesquelles une population s’élève successivement dans les voies de l’épargne, de la justice, de l’honneur, de la charité et de la sainteté ; et enfin l’autorité, qui protège les phases de cette végétation d’un peuple et de ses droits acquis au sein d’une même unité nationale. »
Le remède est donc dans le « retour à la vérité théologique », nous explique Mgr Delaussus, c’est-à-dire à l’enseignement de l’Eglise. Nous parlons bien sûr de l’enseignement traditionnel de l’Eglise, et non pas du modernisme diffusé par la fausse église conciliaire depuis Vatican II et qui est une compromission de la doctrine catholique avec les idéaux progressistes issus de la Révolution :
« Si donc nous voulons arrêter notre décadence, manifeste aux yeux du monde entier, si nous voulons nous relever et rentrer dans les voies qui nous avaient conduits à la tête de la civilisation, il faut, avant tout, que nous nous replacions au point de vue où renseignement de l’Eglise nous avait mis, et qu’une si cruelle expérience affirme être le vrai et le seul salutaire. »
[1] Le problème de l’heure présente : antagonisme de deux civilisations. Tome 2 / par Mgr Henri Delassus,… Delassus, Henri. Partie III. Section IV – Revenir à la vérité théologique. Chapitre XVI à XXI
[2] La loi sur les associations qui visait à l’anéantissement des congrégations religieuses, comme l’avoua très explicitement Waldeck-Rousseau et comme le montre sans ambiguïté la suite du texte
[3] Le problème de l’heure présente : antagonisme de deux civilisations. Tome 1 / par Mgr Henri Delassus,… Delassus, Henri. Partie III. Section IV – Revenir à la vérité théologique. Partie I. Section I.Chapitre II
[4] Proudhon. Système des Contradictions économiques.T. I, p. 344-348.