Suite aux différentes consécrations épiscopales sans mandat pontifical que fit Mgr Ngo Dinh Thuc, le Cardinal Ratzinger(qui était alors préfet de Congrégation pour la Doctrine de la Foi) publia par mandat spécial du « Pape » Jean-Paul II, le 17 septembre 1976, un décret qu’il réitéra en 1983 pour déclarer que Mgr Thuc encourait l’excommunication ipso facto. Le décret en question prend d’ailleurs acte du fait que Mgr Ngo Dinh-Thuc « a voulu légitimer son action par une déclaration datée de Munich le 25 février 1982, dans laquelle il affirme que le Siège apostolique est actuellement vacant, et qu’il lui revient, en tant qu’évêque, d’assurer la continuité de l’Église catholique romaine, en vue du salut des âmes». »
Quelle est la validité d’une telle « excommunication » ? On entend en effet souvent de la part de conciliaires des attaques contre les évêques venant de la « Lignée Thuc », c’est-à-dire les évêques qui descendent des évêques consacrés par Mgr Thuc. Ces personnes prétendent notamment que Mgr Thuc ayant été excommunié, ces évêques ne sont pas valides et que les prêtres qu’ils ordonnent ne sont pas validement ordonnés et qu’on ne peut donc pas recourir à leurs sacrements.
Comme le fait remarquer Mgr Dolan, notons tout d’abord que la validité des consécrations épiscopales est confirmée par le Vatican lui-même dans ce décret ! Mgr Dolan explique :« le fait même qu’il ait été excommunié est une admission, légalement, de la validité des consécrations. C’est en effet un principe de la loi que les censures ne sont pas prononcées si l’acte est invalide. «D’ ailleurs, ajoute le canoniste Augustine, il est généralement admis que l’ordre doit avoir été reçu validement, et par conséquent la sanction ne s’ensuivrait pas si, par exemple, un évêque protestant conférait un ordre ».[1][A Commentary on the New Code of Canon Law, volume VIII, p. 449].Le Vatican concède clairement la validité des consécrations dans le document même de l’excommunication »[2]http://docplayer.fr/165275871-Courte-defense-de-mgr-thuc.html
Nous verrons par ailleurs dans cet article, qu’en tout état de cause que si Mgr Thuc a réalisé ces consécrations ce n’était pas par volonté schismatique mais bien dans le but d’assurer la continuité de l’épiscopat (qui était menacé d’extinction en raison de l’apostasie de la quasi-totalité des évêques à l’époque) et donc in fine du sacerdoce et des sacrements. Nous verrons également dans les citations de différents clercs publiées dans cet article que si ces individus : Ratzinger, Wojtyla (« Jean-Paul II ») [3]Nous mettons des guillemets à Jean-Paul II car nous adhérons au constat la vacance du siège apostolique depuis 1958 et ne reconnaissons pas Karol Józef Wojtyła comme pape légitime en raison … Continue reading sont eux même en dehors de l’Église Catholique Romaine en raison des hérésies qu’ils ont professées, alors ils n’étaient pas en mesure d’excommunier qui que ce soit, puisque n’étant pas catholiques et étant donc hors de l’Eglise, ces personnes n’avaient aucune juridiction sur les vrais catholiques.
« Cela explique, d’une certaine manière, ma désaffection devant les entreprises envahissantes du Vatican pour imposer des points de liturgie, […] pourquoi imposer une seule manière de célébrer la Sainte Messe, qui consiste uniquement dans la Consécration ? Et imposer cela, sous peine de suspense et même d’excommunication, n’est-ce pas un abus de pouvoir ? Un Paul de Tarse aurait-il été actuellement excommunié par un Pierre parce qu’il avait sacré des évêques sans en référer à Pierre ?[4]Si nous constatons effectivement que la Sainte Écriture ne mentionne nulle part que l’Apôtre Paul devait en référer à l’Apôtre Pierre à chaque fois qu’il conférait l’épiscopat à un … Continue reading Le Vatican invente des règlements pour étouffer n’importe quelle particularité soit liturgique, soit canonique, des églises locales. »[5]Einsicht. Credo ut intelligam (Août 1982), Misericordia domini in aeternum cantabo. Autobiographie de Mgr Pierre-Martin Ngo Dinh-Thuc, Archevêque de Hué, p. 9-10
Mgr Pierre-Martin Ngo Dinh Thuc
« Laissez le monde dire que ces consécrations ont été faites en désaccord avec la tête visible de l’Église,[6]Mgr de Castro Mayer parlait ici des quatre sacres effectués par Mgr Lefebvre en 1988, mais cette réflexion pourrait tout aussi bien s’appliquer aux trois consécrations administrées par Mgr Thuc … Continue reading mais laissez-moi vous poser une question : Où est la tête visible de l’Église ? Pouvons-nous accepter comme tête visible de l’Église un évêque qui place des divinités païennes sur l’autel à côté de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Si tous ces hommes d’église en viennent à accepter les enseignements d’Assise, l’erreur de mettre les divinités païennes sur le même niveau que Notre Seigneur, quelle en sera la conséquence ? Ce sera l’apostasie générale.»[7]Bonum certamen, n°132.
Mgr Antonio de Castro Mayer
Par conséquent, qu’on le veuille ou non, quelle que soit la gravité des fautes commises par ce prélat, face à l’entreprise de destruction de la foi catholique menée par Jean Paul II et ses coreligionnaires, la seule et unique question que tout catholique devrait se poser est la suivante : Les consécrations administrées par cet archevêque étaient-elles nécessaires à la survie de l’Église ? Si la réponse est “oui“, alors Mgr Thuc était dans son droit, et Ratzinger avait tort de le condamner. Mais si la réponse est “non“, alors Mgr Thuc était dans l’erreur, et Ratzinger avait raison d’agir ainsi. Or, puisqu’il faut bien choisir un camp entre ces deux personnes, chaque catholique décidera en son âme et conscience, de se ranger du côté de celui qu’il estimera avoir été le plus fidèle à l’Église de toujours, car de là dépend le salut de son âme…
« Vous m’avez demandé de faire un commentaire sur le décret d’excommunication du cardinal Ratzinger contre l’Archevêque Ngo-Dinh-Thuc et les évêques qu’il a récemment consacrés. Mon commentaire sera très court et très simple : “Nemo dat quod non habet“. Vous ne pouvez pas donner ce que vous n’avez pas. Si le cardinal Ratzinger est lui-même en dehors de l’Église Catholique Romaine (ce que je crois), alors il n’est pas en mesure d’excommunier qui que ce soit. C’est à lui de chercher les voies et les moyens de retourner à l’Église Catholique qu’il a abandonné avec le prétendu pape Jean Paul II. Ni moi, ni les évêques qui m’ont été associés, ainsi que tous les prêtres et les fidèles, n’avons eu le désir, l’intention, le dessin ou la volonté de nous séparer de la seule et unique Église Catholique et Apostolique fondée par Jésus-Christ. C’est pour rester fidèles et loyaux à Jésus-Christ et à son Église que nous avons été contraints de suivre une ligne de conduite qui nous déplait.[8]Mgr Vézelis devait probablement parler ici des sacres épiscopaux administrés sans mandats explicites.Moi et ceux avec qui je suis associé avons engagé nos vies et notre honneur sacré pour maintenir le lien ininterrompu entre les Apôtres et le temps présent, parce que ce lien est la garantie de l’orthodoxie catholique. Notre seule consolation est dans la conviction que nous obéissons aux exigences de notre Église et nous sommes prêts à tout sacrifier plutôt que de lui être infidèles. J’ai parlé avec l’Archevêque Ngo [Dinh-Thuc], et il m’a dit qu’une grande partie de ce qui est paru dans la presse n’est pas vraie. Notamment quand la presse le cite comme ayant dit certaines choses, tout cela n’est pas vrai. »[9]Lettre au docteur Heller (23 Avril 1983). Cité dans : Einsicht. Credo ut intelligam. Nr 2 (Juin 1983), p. 71
Mgr Louis Vezelis
« De tous les évêques de l’Église Catholique Romaine, un seul a trouvé en lui le courage de se lever et de faire pour l’Église ce que tout catholique vraiment intelligent sait d’instinct devoir être fait : consacrer des évêques valides ! […] Il nous faut remercier Mgr Ngo Dinh Thuc d’avoir accompli l’effort héroïque de donner à l’Église des évêques authentiques, valides et orthodoxes. Il n’avait nulle intention de lancer le moindre schisme ou de propager la moindre hérésie. Ses efforts tendaient à sauvegarder l’Église catholique romaine, comme il l’a dit lui-même à Munich le 25 février 1982. […] Nous avons reçu du Christ la promesse que les portes de l’enfer ne prévaudraient pas contre Son Église. Et il en sera ainsi. »[10]Einsicht. Credo ut intelligam, Nr 2, Mai 1992, p. 40
Mgr Louis Vezelis
« J’ai été consacré par le seul évêque catholique restant après l’apostasie universelle. Évêque qui, bien qu’étant humain, ait commis quelques erreurs, a eu le courage de se rétracter et aussi de déclarer courageusement la vacance du Saint-Siège… »[11]Lettre en réponse à l’article du périodique “En marcha“.
Mgr Moïsés Carmona Rivera
« Mgr Lefebvre a déclaré l’année dernière que, lorsque le besoin d’évêques catholiques sera urgent, il demandera la permission [d’en consacrer] à Jean Paul II ; et s’il ne la reçoit pas, il consacrera sans autorisation. Cette déclaration nous donne la raison de la procédure suivie par Mgr Thuc, qui a consacré des évêques sans licence papale parce que le Siège Romain était vacant depuis Jean XXIII jusqu’à ce jour, et elle nous révèle une fois de plus l’orthodoxie cachée de Mgr Lefebvre (qui n’avait aucune raison de la dissimuler). Si Mgr Thuc avait demandé à Jean Paul II la permission de nous consacrer, alors nous n’aurions jamais accepté la consécration. Si, ne le connaissant pas, nous avions commencé à nous faire consacrer, alors nous aurions été “progressistes“ et manifestement notre consécration aurait été invalide… »[12]Lettre à Monsieur Lic (12 Avril 1985).
Mgr Adolfo Zamora Hernandez
« Comme vous pouvez le voir, la défection massive du clergé, initiée par les pères conciliaires (à l’exception de quelques-uns, dont parmi eux Mgr Thuc et Mgr Lefebvre) et suivie par les autres dans tous les diocèses, a été publique, à tous les points de vue. La défection de la foi catholique est la même chose que l’apostasie publique chez ceux qui non seulement se sont séparés volontairement de la foi qui sauve, mais ont aussi adhéré à l’œcuménisme le plus fallacieux de Vatican II et soutenu la liberté religieuse rationaliste. L’apostasie est l’un des plus grands crimes contre la Foi, contre lesquels il existe, en outre, d’autres peines ecclésiastiques. […] Par conséquent, les catholiques, que ce soit le clergé ou les laïcs, sont en dehors de la “juridiction“ vaticane et de tous les autres “hiérarques“ en stricte communion avec ce Vatican œcuménique. Et, de ce fait, les fidèles catholiques ne peuvent pas être sous leur juridiction et doivent être sous la juridiction des évêques catholiques »[13] Lettre à Monsieur Lic (12 Avril 1985).
Mgr Adolfo Zamora Hernandez
« Il faut en effet savoir que, par un Bref en date du 15 Mars 1938, Pie XI institua Mgr Thuc comme étant son légat. […] Mgr Thuc avait donc le pouvoir de consacrer des évêques, sans en référer antécédemment au Saint-Siège, et par suite, sans “mandat romain“. Mgr Thuc conserva ce même pouvoir lorsqu’il fut institué Archevêque de Hué par Pie XII. La preuve en est que ce fût lui – Mgr Thuc et non l’administrateur apostolique – qui choisit et consacra tous les évêques du Vietnam entre 1940 et 1950. […] C’est donc en toute bonne foi et même en toute candeur que Mgr Thuc procéda à ces consécrations et à ces ordinations. Il pensait, à juste titre, en avoir eu canoniquement le droit, puisque ce droit ne lui avait pas été retiré. […] D’un point de vue objectif, c’est-à-dire si l’on considère en elles-mêmes les consécrations et ordinations accomplies par Mgr Thuc, celles-ci sont aussi légales qu’il se pouvait (et qu’il se peut !) Car, d’une part, Mgr Thuc avait juridiquement le pouvoir de les accomplir sans “mandat romain“ ; et d’autre part, il était et il demeure possible de “déclarer“ ces consécrations et ces ordinations à une “autorité“ qui, en acte et comme telle, n’existe pas. La “légalité“ desdites consécrations et ordinations est en état de privation, comme tout l’est actuellement dans l’Église militante, en raison de la vacance formelle du Siège Apostolique. »[14]Interview publiée dans le n°13 de la revue “Sodalitium“ en Mai 1987.
Mgr Michel-Louis Guérard des Lauriers
« dans la lettre officielle de Rome (Prot. N. 7/76) du cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, datée du 1er février 1983 et adressée à Son Excellence Mgr Pierre-Martin Ngô Dinh Thuc, archevêque titulaire de Bulla Regia, il est explicitement mentionné que : “Une déclaration publique publiée à Munich le 25 février 1982, sous votre propre signature, affirme que, selon vous, le Siège de l’Église Catholique Romaine est en ce moment vacant et qu’il est nécessaire pour vous, en tant qu’évêque, de faire tout ce que vous pouvez pour que l’Église catholique romaine puisse continuer à guider les âmes vers leur salut éternel“ (Revue Einsicht, mars 1982, p. 8). Cette Déclaration est de la plus haute importance possible en ce qui concerne ce dont nous discutons. Elle manifeste la condition première qui permettrait à Mgr Ngô Dinh Thuc de présumer d’un mandat apostolique, une condition sans laquelle il ne pourrait pas utiliser le principe de l’épikeia. Les consécrations effectuées dans de telles circonstances sont non seulement parfaitement valides, mais aussi parfaitement licites. […] Les prêtres catholiques qui ont demandé l’épiscopat ont été disposés à être consacrés afin de servir l’Église et de préserver le sacerdoce catholique qui est la source de la vie sacramentelle. »[15]Article : “Les consécrations épiscopales conférées par son Excellence, Mgr Pierre-Martin Ngo-Dinh Thuc“, (1992) publié dans le n°132 de la revue : “The Reign of Mary“ (2009).
Père Noël Barbara
« ceux qui s’opposent à la consécration des évêques catholiques traditionnels de notre temps pourraient faire valoir que le précédent historique cité s’est produit il y a 700 ans, et que le Pape Pie XII, en raison de consécrations illicites d’évêques dans l’église schismatique national de Chine, a décrété que toute consécration d’un évêque effectuée sans mandat pontifical se traduirait par une peine d’excommunication ipso facto pour le consécrateur et le consacré. Afin de répondre à cette objection, il est nécessaire de comprendre la nature du droit. C’est précisément en raison de l’absence d’une connaissance claire des principes du droit que beaucoup de catholiques traditionnels tombent dans l’erreur. Saint Thomas d’Aquin définit le droit comme une ordonnance de la raison, faite pour le bien commun, promulguée par celui qui a le pouvoir dans une société. […] Au temps du pape Pie XII, aucun évêque ne pouvait légalement consacrer un autre évêque sans mandat pontifical, et ce fut pour le bien commun de l’Église. Toutefois, une loi peut, dans le cours du temps et par un changement radical de circonstances, cesser d’être pour le bien commun, et en tant que telle, ne plus être obligatoire. Une loi peut devenir caduque de deux façons : 1) la cessation extrinsèque (le législateur abroge la loi) et 2) la cessation intrinsèque (la loi cesse d’être une loi) car elle a cessé d’être pour le bien commun. […] Ainsi, à notre époque, le strict respect du décret du pape Pie XII sur l’interdiction de la consécration des évêques sans mandat pontifical deviendrait nuisible au salut des âmes. Sans évêques, il n’y aurait finalement plus de prêtres, ni de Messes, ni de sacrements. Était-ce l’intention du législateur, le Pape Pie XII ? Aurait-il voulu que son décret soit strictement interprété comme devant entraîner la fin de la succession apostolique ? Bien sûr que non. […] Afin de survivre spirituellement aujourd’hui, nous avons besoin des grâces du Saint Sacrifice de la Messe et des Sacrements. Mais pour les avoir, nous avons besoin de prêtres, et afin d’avoir des prêtres, nous devons avoir des évêques. Rendons grâce à Dieu Tout-Puissant, qui, dans sa Providence, a prévu les besoins spirituels de ses ouailles et a fourni les docteurs et les bergers pour poursuivre la mission de l’Église d’enseigner toutes les nations et de faire tout ce qu’Il a ordonné (Matthieu 28 ; 19-20). »[16] “Consécrations épiscopales pendant les interrègnes“ : Lettre pastorale du 24 Septembre 1996.
Mgr Mark Anthony Pivarunas
« Dans le même ordre d’idées, on peut citer le cas d’un autre exemple : celui de ceux qui prétendent à tort que les évêques traditionnels ont été ipso facto excommuniés parce qu’il n’avait pas de mandat papal pour leurs consécrations. Une fois encore, le code de droit canonique de 1917 affirme que les lois pénales doivent être interprétées strictement, c’est-à-dire que si les conditions ne sont pas exactement conformes à la loi, la peine n’est pas encourue. Quand on lit le libellé exacte de l’encyclique du pape Pie XII où il abordait la situation en Chine communiste, les conditions suivantes ont été établies : “Une consécration ainsi conférée contre tout droit et qui est un très grave attentat à l’unité même de l’Église, est punie d’une excommunication réservée d’une manière très spéciale au Saint-Siège, et encourue ipso facto non seulement par celui qui reçoit cette consécration arbitraire mais aussi par celui qui la confère.“ Il n’y a pas de parallèle entre la consécration des évêques dans la crise actuelle de l’Église et la consécration d’hommes nommés par les communistes et le gouvernement chinois afin d’établir une église schismatique en opposition à l’Église catholique. Comme l’a dit le pape Pie XII dans son encyclique Ad Apostolorum Principis à propos des consécrations schismatiques chinoises : “il ne s’agit pas – comme on voudrait le faire croire – de diocèses vacants, mais souvent de sièges épiscopaux dont les titulaires légitimes ont été expulsés ou languissent en prison ou sont empêchés de diverses manières d’exercer librement leur juridiction.“ La consécration des évêques au cours de cette crise actuelle dans l’Église n’est en aucun cas contraire à tout droit et l’unité de l’Église n’est certainement pas gravement attaquée. En 1981, Mgr Thuc a consacré Mgr Guérard Des Lauriers, Mgr Carmona et Mgr Zamora. Sur la base des principes de la théologie sacramentelle du pape Léon XIII dans Apostolicae Curae, il ne peut y avoir aucun doute raisonnable sur la validité des consécrations de Thuc. »[17]https://cmri.org/articles-on-the-traditional-catholic-faith/commentary-on-patrick-henrys-petition-for-spiritual-help/?hilite=Schuckardt
Mgr Mark Anthony Pivarunas
Notes
↑1 | [A Commentary on the New Code of Canon Law, volume VIII, p. 449] |
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↑2 | http://docplayer.fr/165275871-Courte-defense-de-mgr-thuc.html |
↑3 | Nous mettons des guillemets à Jean-Paul II car nous adhérons au constat la vacance du siège apostolique depuis 1958 et ne reconnaissons pas Karol Józef Wojtyła comme pape légitime en raison des nombreuses hérésies auxquelles il a adhéré.Il est de foi qu’un pape ne peut enseigner l’hérésie) |
↑4 | Si nous constatons effectivement que la Sainte Écriture ne mentionne nulle part que l’Apôtre Paul devait en référer à l’Apôtre Pierre à chaque fois qu’il conférait l’épiscopat à un prêtre, il est pourtant difficile de croire que l’Apôtre des gentils n’avait pas au moins l’accord tacite du Prince des Apôtre pour accomplir cette tâche. Dans l’une de ses épitres, Saint Paul témoignait d’ailleurs de la confiance que lui faisait le premier pape : « Ensuite, après trois ans, je vins à Jérusalem pour voir Pierre, et je demeurai avec lui quinze jours. »(Galates 1 ; 18). Or, dans le cas de Mgr Thuc, puisque ce dernier a été mandaté par un véritable successeur de Pierre (à savoir le pape Pie XI), celui-ci n’avait donc nullement besoin d’un pseudo-mandat du faux pape Jean Paul II pour pouvoir consacrer les Pères Carmona, Zamora, et Guérard des Lauriers. Un précieux “mandat“ que l’Archevêque n’aurait de toute façon jamais obtenu, même s’il avait rampé aux pieds de Wojtyla, comme a essayé de le faire Mgr Lefebvre. « Si je sacrais un évêque sans l’autorisation indispensable du pape » – disait-il à l’époque – « je serais schismatique. Or, tant que je reconnais que Jean Paul II est pape, je ne peux pas rompre avec lui. » (Cf. Monde et Vie, 15 Mai 1987, p. 13). Nous connaissons tous la suite de l’histoire … |
↑5 | Einsicht. Credo ut intelligam (Août 1982), Misericordia domini in aeternum cantabo. Autobiographie de Mgr Pierre-Martin Ngo Dinh-Thuc, Archevêque de Hué, p. 9-10 |
↑6 | Mgr de Castro Mayer parlait ici des quatre sacres effectués par Mgr Lefebvre en 1988, mais cette réflexion pourrait tout aussi bien s’appliquer aux trois consécrations administrées par Mgr Thuc sept ans plus tôt. |
↑7 | Bonum certamen, n°132. |
↑8 | Mgr Vézelis devait probablement parler ici des sacres épiscopaux administrés sans mandats explicites. |
↑9 | Lettre au docteur Heller (23 Avril 1983). Cité dans : Einsicht. Credo ut intelligam. Nr 2 (Juin 1983), p. 71 |
↑10 | Einsicht. Credo ut intelligam, Nr 2, Mai 1992, p. 40 |
↑11 | Lettre en réponse à l’article du périodique “En marcha“. |
↑12 | Lettre à Monsieur Lic (12 Avril 1985). |
↑13 | Lettre à Monsieur Lic (12 Avril 1985). |
↑14 | Interview publiée dans le n°13 de la revue “Sodalitium“ en Mai 1987. |
↑15 | Article : “Les consécrations épiscopales conférées par son Excellence, Mgr Pierre-Martin Ngo-Dinh Thuc“, (1992) publié dans le n°132 de la revue : “The Reign of Mary“ (2009). |
↑16 | “Consécrations épiscopales pendant les interrègnes“ : Lettre pastorale du 24 Septembre 1996. |
↑17 | https://cmri.org/articles-on-the-traditional-catholic-faith/commentary-on-patrick-henrys-petition-for-spiritual-help/?hilite=Schuckardt |